CEP ET SARMENT

 "Voici que Je me tiens à la porte et que Je frappe." C'est vrai ! Je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit. Même quand tu ne m'écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être Moi, c'est Moi qui suis là. J'attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d'invitation, qui Me permettra d'entrer en toi. Je veux que tu saches que chaque fois que tu M'inviteras, je vais réellement venir. Je serai toujours là, sans faute. Silencieux, invisible, Je viens, mais avec l'infini pouvoir de Mon amour. Je viens, apportant tous les dons de l'Esprit Saint. Je viens avec Ma miséricorde, avec Mon désir de te pardonner, de te guérir, avec tout l'amour que J'ai pour toi ; un amour au-delà de toute compréhension, un amour où chaque battement du cœur est celui que J'ai reçu du Père même. Comme le Père M'a aimé, Moi aussi je vous ai aimés. Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma fo

Publié en 1938, au lendemain de Guernica, ce poème de Jules Supervielle met en lumière les questions métaphysiques de son auteur. Paradoxale puisque destinée à quelqu'un dont l'existence est mise en doute, Prière à l'inconnu est un cri personnel mais aussi un cri pour l'humanité en danger. Voilà que je me surprends à t'adresser la parole, Mon Dieu, moi qui ne sais encore si tu existes Et ne comprends pas la langue de tes églises chuchotantes. Je regarde les autels, la voûte de ta maison, Comme qui dit simplement: voilà du bois, de la pierre, Voilà des colonnes romanes. Il manque le nez à ce saint. Et au-dedans comme au-dehors, il y a la détresse humaine. Je baisse les yeux sans pouvoir m'agenouiller pendant la messe, Comme si je laissais passer l'orage au-dessus de ma tête. Et je ne puis m'empêcher de penser à autre chose. Hélas ! J’aurai passé ma vie à penser à autre chose. Cette autre chose, c'est encore moi. C'est peut-êtr

Oui, je sais, je provoque un peu... quoi que. C'est ce que je me suis dit ce matin en voyant ma fille courir devant moi sur le chemin de l'école. Elle s'arrêtait à chaque pas pour me montrer une feuille jaune-orangée tombée sur le sol, pour ramasser toutes les pommes de pin que ses petites mains pouvaient contenir.  Photo by Scott Webb on Unsplash Emmitouflée dans son anorak aubergine, elle se retournait régulièrement pour me sourire et la fourrure de sa capuche la rendait encore plus lumineuse. Son bonnet lui tombant sur les yeux, elle riait aux éclats. Elle irradiait de joie, jusqu'à vouloir faire un câlin à tous les arbres du chemin. Elle s'est approchée de chacun et lui a demandé la permission de le prendre dans ses bras. Débordante d'amour, elle a même fait un bisou à l'un deux. Bonheur suprême pour elle comme pour lui. Bonheur pour moi aussi. La journée avait pourtant mal commencé. J'avais trop peu dormi. J'étais de

Mon essentiel à moi, qu’est-ce que c’est ?  Vaste question s'il en est. J'aimerais pour ma part que Dieu soit toujours au centre. Non pas seulement au centre, mais qu'Il prenne toute la place. Prenons un moment pour nous poser quelques questions et discerner ce qui domine en nous. Si le Seigneur n'est pas premier en tout, découvrons dans la Bible quelques pistes pour y remédier. 1/ Qu’est-ce qui conduit ma vie ? la culpabilité ? voir Psaume 32 :1 ➧ Heureux celui dont la transgression est enlevée et dont le péché est pardonné! le ressentiment, la colère ? voir Colossiens 3 :8 ➧ Mais maintenant, renoncez à tout cela, à la colère, à la fureur, à la méchanceté, à la calomnie, aux grossièretés qui pourraient sortir de votre bouche. la peur ? voir 1 Jean 4 :18 ➧ Il n'y a pas de peur dans l'amour; au contraire, l'amour parfait chasse la peur, car la peur implique une punition. Celui qui éprouve de la peur n'est pas parfait dans l'am